10 janvier 2014

Frigide barjot

La reine des neiges de Chris Buck et Jennifer Lee.

Bûche glacée. Dans un royaume scandinave indéterminé, deux princesses orphelines cherchent à accomplir leur destin. L'aînée, couronnée reine, doit vaincre le sort qui lui a accordé d'effrayants et glaçants pouvoirs magiques en la forçant à vivre coupée du monde, l'autre voudrait trouver l'amour et aider sa sœur à dégivrer un peu.

C'est peu dire que le scénario, qui n'a de ressemblance avec le conte d'Andersen que le titre, est confus. Reprendre à tête reposée l'ensemble des péripéties et leur enchaînement ne servirait qu'à mettre en évidence incohérences et invraisemblances à foison. Mais tout s'enchaîne à la vitesse de l'éclair, rythmé par une surabondance d'assommantes chansonnettes sirupeuses dont Disney a le secret. Les gamines adorent ces princesses musicales, les parents moins.

Dommage, car en s'appuyant sur qualité d'animation Pixar, et en acceptant le côté sombre du conte d'origine, Disney aurait pu faire un film plus linéaire et percutant. En contrepoint aux nombreux défauts, on peut souligner la qualité du design inspiré du folklore scandinave, et l'originalité d'un personnage secondaire en forme de bonhomme de neige désarticulé, aussi réussi qu'inutile dans la narration. Grâce à quoi le film évite la débâcle.

Crash-test :

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